DROIT COLLABORATIF
En France, la justice du XXI siècle, va forcément devoir s’orienter vers le développement des « modes alternatifs de règlement des conflits ».
CONSTAT
Mieux vaut une solution réfléchie et admise, qu’une décision de justice, qui maintiendra le conflit et la rancœur des parties pendant des années.
En droit de la famille, la personnalité des avocats et des juges, peut aller contre les attentes des parties.
Le droit collaboratif est né aux Etats-Unis.
Après avoir été confronté à la violence des relations entre avocats, Stu WEB, avocat en droit de la famille, s’est interessé à la médiation, dans les années 80.
Il voulait concevoir un système qui permette à l’avocat de mettre son talent de négociateur au service de la résolution amiable des conflits, le juge n’intervenant éventuellement qu’en fin de processus pour homologuer l’accord des parties.
NOUVELLES TECHNIQUES
Les avocats praticiens du droit collaboratif s’appuient sur les techniques de la « négociation raisonnée ».
En droit de la famille, il est préférable que les parties et leurs avocats se rencontrent préalablement au cours d’un ou plusieurs rendez-vous en toute transparence, avec une confidentialité renforcée, plutôt que de faire connaissance dans le bureau d’un juge aux affaires familiales débordé.
Les 5 principes de la négociation raisonnée sont:
- Distinguer la personne du problème.
- Se centrer sur les intérêts et non sur les positions des parties.
- Imaginer des solutions procurant un bénéfice mutuel.
- Fonder des solutions sur des critères objectifs.
- Déterminer la meilleure solution de rechange.
UN OBJECTIF
Les avocats praticiens du droit collaboratif s’engagent à conseiller et accompagner leurs clients respectifs vers la conclusion d’un accord mutuellement satisfaisant, après examen des besoins et des attentes de chacun, pérennes et juridiquement valides.